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AT WORK

CHARLOTTE HEYMANN, CO-FONDATRICE DE LA MARQUE DE BIJOUX LOVINGSTONE

Ton pédigree pro. ?

 J’ai fait du marketing, puis j’ai toujours travaillé dans de grandes maisons de mode et d’accessoires. J’ai travaillé dix ans chez Boucheron avant de créer Lovingstone. J’étais responsable de la Haute Joaillerie. 

 

Comment t'est venue l'idée de créer ta boîte ? 

C’était d’abord l’envie d’avoir un agenda plus souple depuis que j’étais maman. Mais depuis toujours j’avais envie de créer quelque chose. Et l’idée a germé pendant un an et demi avant le lancement. C’était en 2013. J’ai rencontré mon associée chez Boucheron. Et on s’est lancé ce pari fou au cours d’un déjeuner !

 

La création a toujours été une évidence ? 

C’est venu au fur et à mesure. A force d’observer les créateurs, j’ai eu envie de dessiner mes propres bijoux. Des bijoux que j’aurais envie de porter, dans des gammes de prix plus accessibles tout en ayant de très belles pierres et un vrai savoir-faire.

 

Tes idées te viennent quand et comment ?

Un peu tous les jours ! Mais à l’origine d’une collection ou d’un bijou il y a toujours une nouvelle pierre qu’on est venu « habiller ».

Et le lien entre toutes nos créations c’est l’or torsadé.

 

Ta marque en quelques mots

J’ai avant tout pensé aux femmes en la créant. J’avais envie qu’elles puissent s’offrir leurs bijoux. C’est pour cela que nous aimons travailler différentes pierres et pas uniquement le diamant ou que nos boucles d’oreilles s’achètent à l’unité. 

Il y a aussi un côté ludique dans les bijoux que nous créons. Ils sont interchangeables, se portent de 1000 façons, on peut les réinventer chaque jour !

Nos bijoux sont de la « joaillerie fine ». 

 

Cette "deuxième" vie professionnelle tout le monde en rêve mais peu d'entre nous passent à l'acte : comment as-tu fait ? 

C’est tout d’abord une rencontre : celle avec mon associée. C’est aussi savoir partir dans de bons termes avec la maison qui m’employait depuis 10 ans. C’était primordial. Tout le monde a été extrêmement bienveillant.

Et puis un mari qui a toujours cru au projet et m’a poussé de manière inconditionnelle !

 

Plus facile ou plus compliqué d'être une « mumpreneur » pour ton organisation familiale ?

Je ne sais pas si c’est plus facile mais beaucoup plus épanouissant et cela me donne l’impression de vivre entièrement ma vie de maman et ma carrière. Je peux organiser mon temps comme je le veux même si souvent après le dîner je rallume mon ordinateur ! 

 

Tes pires souvenirs ? 

La veille de notre premier salon on était en panique pour tout installer ! Et les premiers retards de production. Mais maintenant on a compris que toutes les boutiques étaient habituées à ce genre d’aléas !

 

Tes plus beaux moments ?

A chaque fois qu’on a une jolie parution : on ne s’en lasse pas. Et découvrir nos bijoux portés par des femmes que je croise. 

  

Une tenue pour un RDV important ? 

Une belle veste Saint Laurent et des talons dans ces cas-là mais dans lesquels je suis confortable. Pas question de ne pas me sentir libre et mal à l'aise. 

 

Tes projets ?

Continuer à faire grandir notre marque pour qu’on la trouve encore davantage dans les plus beaux points de vente.

 

Une heure de réveil ? Que fais tu ?

7 h et je regarde mon téléphone… pathétique !

 

Un moment "of"

Le vendredi à partir de 16 h pour avoir un moment avec mon fils, penser à moi, même si le week-end je me remets à  bosser.