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INTÉRIEUR

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CHEZ... LES BLABLA QUEENS

Visite guidée 

Pipa : Mon appart, c’est une vue (pas que de l’esprit) que je partage avec la Comédie Française, Buren et des grosses cuillères en argent.

J’y vis depuis que j’ai hérité d’une vieille tante qui avait elle-même hérité d’un Alzheimer et qui m’a légué son bien en oubliant qu’à la base, il était dédié à sa fille.

Disons une aubaine. Un petit espace mais qui s’ouvre sur le plus beau Vaudeville de Paname.

 

Pipo : La monotonie c’est pas ma philosophie. Alors je bouge, beaucoup. Je dois en être à mon seizième appartement, à mon onzième arrondissement. J’affectionne autant les colocs que les sous locs et les mecs (avec qui je partage, mais jamais l’appart).

Actuellement je vis dans un atelier avec une cantatrice, un immense espace épuré (pas de trace du passé ni d’état d’âme, tout ce que j’aime) mais qui résonne quand Chiara pousse la chansonnette, c’est indécent. Depuis qu’elle prépare son opéra, mes acouphènes ont sonné un départ imminent.

 

Nos styles 

Pipa : J’attends que le style soit suranné pour l’adopter. J’ai gardé certaines bondieuseries, que je mixe avec des breloques chinées lors de mes sauts aux puces (meubles et mecs : je les aime vintage ; les animaux : empaillés).

J’ai des tonnes de photos au mur, de la poussière, un Voltaire de mon père et un blender pour mes jus detox – on appelle ça la modernité.

 

Pipo : Je m’acclimate au style des espaces que je squatte en ajoutant à peine de quoi afficher mon petit côté bourgeoise provinciale : mon Colombo, ma cafetière à piston, ma peau d’ours, une lampe Flos qu’un ex a jetée en même temps que moi mais que j’ai rattrapée avec dextérité et ma chienne Renée (elle peut rester des heures sans bouger, à considérer comme de la déco).

 

Une « fixette » déco 

Pipa : Je suis dingue de céramique. Je dois avoir une vingtaine de vaisselles différentes ; je me damne pour les collab Astier de Vilatte (j’attends celle de John Derian avec les champignons, c’est sûr je vais en manger).

 

Pipo : Les bougies parfumées, partout, été comme hiver, y’a toujours une ambiance à parfaire ou dans laquelle on a envie de se plonger (perso la piscine ne m’a jamais inspirée). Mon éternelle c’était la Feu de Bois de Catherine Memmi mais elle s’est consumée, sinon la Petit Grain de chez Le Labo même si ça fait tousser Renée.

 

Nos pièces favorites

Pipa : Collée à la lucarne de mon salon à mater les badauds et à trouver (plutôt chercher mais c’est en off, ok ?) de l’inspiration pour le roman de ma vie. Il fait 1206 pages à ce jour. Tiens, soudain j’ai une pensée pour Cohen…

Pipo : Les WC. C’est là que je suis le mieux pour réfléchir à mes projets, puis soudain pour ne plus penser à rien.

 

 Nos week-ends 

Pipa : Je commence par envoyer un texto à Pipo pour la réveiller.

Obsédée de la bouffe, je vais faire le marché rue du Nil. Ensuite je peux me détendre, je bouquine au parc avec un bon chaï latte de chez Kitsuné. Le soir je me sociabilise (j’aime tous les comptoirs et le velours des hôtels de luxe), je picole (des bulles), je danse (chez Castel ou dans le salon de Pipo qui se transforme en dance floor et accueille la moitié des noctambules).

Le dimanche, je plane à Serpette. Si je me réveille et que je vois que je ne suis pas seule, je me débrouille pour faire un brunch et ensuite je passe au noir pour une bonne toile : film d’auteur, thriller, un bon Dolan ou un Woody, tant que c’est pas de l’humour potache. Sinon je pleure avec Godard ou ris avec Tati avec un bon thé Sencha dans mon canapé Kristensen.

 

Pipo : Je me fais réveiller par un texto de Pipa. Je cherche une réponse bien potache, je sais que ça va la titiller et la forcer à sortir le soir pour m’insulter.

Les samedis sont consacrés au shopping mode et déco qui finit en vide dressing au moment de déménager. Le soir c’est diner entre potes et Silencio ou chez moi à danser sur Abba.  

Je cherche l’homme de ma vie, ma veille dominicale : parcourir Paris pour le dénicher. Je mate les barbus, les beaux culs, tout en faisant genre de promener ma chienne (tout ça depuis un Uber).

 

Notre Paris

Pipa : J’aime mon train-train parisien. Je sors prendre un petit déjeuner (granola ou scone et latte), cueillir des fleurs (pivoines, hortensia, pavots) chez mon fleuriste, je me pose pour écrire dans un parc ou j’enregistre ma voix (mon gagne-pain).

Je pique régulièrement des cartons d’invitations chez ma voisine, je m’incruste à des défilés et à des galas de charité.

 

Pipo : Paris se vit à mille à l’heure, à quatre expos, deux avant-premières, des apéros à tire larigot, trois diners dont un raté, une insomnie, une birthday party.

Chaque semaine, c’est la même rengaine qui rime avec les boulots que je cumule : cuisinière pour des soirées à domicile, hot line pour les Suicidaires Anonymes - j’en sauve deux par semaine de la noyade dans la Seine, mon côté mère Térésa qui me colle à la peau- et aussi j’essaie de réaliser (qui je suis et un court métrage).

 

Des artistes chez nous

Pipa : Ben moi. C’est déjà ça. Sinon une photo de Luigi Ghirri au mur, Perriand en version chaise longue pour méditer, ma tulipe Saarinen pour manger, et tous les noms en première de couv' dans ma bibliothèque, même celui qui sert à caler ma machine à laver.

 

Pipo : C’est mon critère de sélection pour partager mon espace de vie, donc généralement l’artiste, c’est l’autre. Sinon quand avec mon iPhone je filme les feuilles qui se tortillent sur le bitume, je me sens un peu la fibre artistique. Et quand je parlais de Colombo, c’était pas l’inspecteur, mais le designer.

 

Un achat rêvé

Pipa : Je recherche un Bambi empaillé en mode harcèlement régulier chez Deyrolle, en hommage à Pipo.

 

Pipo : Une chaise pliable Plona que je trimballerai partout avec moi pour asseoir mon côté fainéante.

 

 Dans nos bibliothèques

Pipa : Après la rose et verte de ma tendre enfance, je l’ai étoffée et décolorée avec Dostoïevski, Emmanuel Carrère, Céline, Murakami, Sfar, Jiro Taniguchi. La Reine mère y trône et secoue sa mimine les jours lumineux. Il m’arrive d’y glisser aussi quelques polas de Pipo et moi ou de sa chienne Renée même si je peux pas la blairer.  

 

Pipo : Je fais régulièrement de la place à de nouveaux auteurs dans ma seule malle Goyard en guise de bibliothèque ambulante. Récemment à Lacan, Prigent et Franzen, parmi les indétrônables Satrapi, Le vieil homme et la mer d’Hemingway pour mes WC ; l’Eloge de l’Ombre et Sagan. Et bien sûr mon Godemichet.

 

Et sur nos tables de chevet

Pipa : ma lampe Pipistrello, un réveil matin qui me suit depuis que j’ai huit ans avec un panda qui secoue la tête - tic tac tic tac, mes cinq prochains livres, une bouillote en cachemire et un selfie cul nu de Pipo et moi.

 

Pipo : des cachetons pour quand je suis malade, d’autres pour mon hypocondrie, la Bible version revisitée par Pipa un soir où elle était bourrée et qu’elle a vu la Vierge, un rubik’s cube, ma Rolex et ma bague Cartier, héritage d’une histoire archi compliquée mais qui s’est bien terminée !

 

 Un objet, un seul

Pipa : le chocolat de McCarthy en forme de plug anal, jusqu’à ce que je finisse par le dévorer un soir où je me mate l’Avventura. Sinon un portrait Harcourt de ma grand-mère.

 

Pipo : Renée. Je sais c’est pas vraiment un objet, mais faut la voir quand elle trône sur mon tabouret Barcelona… une vraie danseuse de Degas ! Sinon un pendentif en diamant de chez DSM à Londres que j’ai pas fini de rembourser à Pipa.

 

Pour découvrir la suite de notre univers c'est ici. 

NOS ADRESSES

C'EST PAR ICI
Marché aux puces de Paul Bert

Pipa : côté déco, je chine tout et négocie tout à Serpette 

Saint-Ouen
La librairie des Archives

Pipa : pour sa sélection art déco et les catalogues raisonnés (mon côté cartésien)

Paris 3
Stéphane Chapelle

Pipa : les fleurs c’est Stéphane Chapelle, et c’est quand il veut

Paris 1
Chez Colette

Pipo : je ranime la flamme chez Trudon, Le Labo et Byredo 

Paris 1
La petite Egypte

Pipo : ma librairie, mon coté Nefertiti

Paris 2