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AT WORK

AT WORK WITH... CÉLINE LEFÉBURE

Une heure de réveil

Mon réveil sonne à 7h30 et c’est dur : la nuit a été courte, je bosse souvent tard. Mon premier réflexe, je checke mon Iphone, les mails et Instagram pendant 30 minutes et après je cours à l’école puis au bureau.

 

Mon pédigrée pro

J’ai fais mes études à Paris, puis une école de commerce, l’EBS, avec spécialisation finance et j’ai travaillé quelques années dans l’évènementiel. Quand on est partis vivre à Londres pour le boulot de mon mari, j’ai postulé dans une boutique de vêtements pour enfants, créée par Sabrina et Sarah Ettedgui, les filles du fondateur de Joseph : c’est comme ça que je suis tombée dans la mode.

Et en rentrant, j’ai monté ma boîte en 2008 de distribution de maroquinerie. La marque Céline Lefébure date, elle, de 2014.

 

Ma boîte a une histoire…

C’est celle du sac Chloé. Tout le monde l’avait en 2006. Et puis à la rentrée, sur Walton Street ou Sloane Square, plus personne. Le sac Paddington avait été remplacé par un autre. J’aime l’idée qu'un produit, surtout un accessoire, soit intemporel.

Ma deuxième démarche était le budget : est-ce que l’on peut avoir un sac sympa sans dépenser 1000 euros (ou plus) par saison ? J’avais envie de proposer un bel objet mais qui ne coûte pas une fortune. Alors j’ai décidé de me lancer, poussée par mon mari, et inspirée par le modèle de mes parents qui étaient tous les deux entrepreneurs et qui me conseillent encore de loin.

 

Ma journée type

Il n’y en a pas ! Ca dépend du moment de l’année : soit je suis en phase de commercialisation avec beaucoup de rendez-vous, soit en production en Italie où se fait la fabrication et là c’est beaucoup de temps au téléphone.

Après je lance la collection suivante avec le dessin des sacs.

C’est un rythme très varié, mais très intense. 

 

Mes trucs en matière d’organisation

Trier les emails – mon rêve c’est que ma boîte soit vide - et faire des to do lists très élaborées avec des zones très différentes : une colonne des choses à faire avant l’école, une autre entre l’école et l’arrivée au bureau - mes commandes de courses depuis ma voiture par exemple - et ensuite découpées en fonction des choses à faire et de ce que j’attends.

 

Mon appli business

Instagram : c’est ma com’ quotidienne. Je regarde ce qui se fait, je suis les boutiques avec lesquelles je travaille, des bloggueuses, des journalistes, des filles inspirantes comme Caroline de Maigret, Pauline Lefèbvre, Inès de la Fressange…ou les comptes de javier.garcia.lemoineNaima Barcelona.

Mon pire souvenir

Le jour où un fournisseur m’a envoyé des sacs kaki et en crocos bleu "sur-brillants", en m’expliquant que même si ce n’est pas du tout ce que j’avais commandé, ça allait se vendre comme des petits pains… J’ai tout renvoyé au bout d’une semaine !

 

Le fait d’être une femme entrepreneur

Cela ne m’a jamais posé de problèmes. J’ai toujours bossé dans des milieux d’hommes : dans l’événementiel, la production où il y peu de femmes. Dans la maroquinerie aussi c’est très masculin. Mais ça s’est toujours bien passé, ça ne m’a jamais dérangé, au contraire.

 

Mes plus beaux moments

Tous les premiers moments : un premier article dans Elle, ma première livraison, quand les 10 premiers cartons sont arrivés remplis de mes premiers modèles, c’était incroyable. Et quand je vois mon sac porté dans la rue, dans un resto, sur une fille en Velib…

 

La tenue qui me rend confiante en cas de rendez-vous important

Ma chemise blanche Inès de la Fressange avec une lavallière, un jean bootcut et des escarpins.

 

Le job auquel je rêvais enfant

Je n’avais aucune idée, je savais juste que je bosserai beaucoup !

 

La chose la plus personnelle que j’ai au bureau

Une gravure d’indien dont le calme m’apaise.

 

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