AT WORK

UNE HEURE DE REVEIL

7h30 et je check mes e-mails et Instagram. Instagram me sert beaucoup dans le boulot pour faire notamment de la veille sur ce qui se passe dans l'univers de la mode et la beauté.  Et c'est un outil précieux pour développer son réseau. 

MON PEDIGREE PRO. 

J’étais mannequin pendant 12 ans. J’ai arrêté à 29 ans quand je suis tombée enceinte de ma fille. J’ai ensuite monté ma boîte de prod. et j'ai même eu une émission de TV qui est passée sur TF1 !

Puis j’ai créé ONIRA ORGANICS en 2013.

L’HSTOIRE D’ONIRA ORGANICS

Je me suis mise à m’intéresser à l’alimentation et en particulier à l’alimentation macrobiotique de manière très approfondie, il y a plusieurs années. Du coup j’ai commencé à me poser des questions sur la cosmétologie et notamment ce que l’on mettait quotidiennement sur nos cheveux. En soin du visage il existe plein de choses, mais pour les cheveux j’ai fait beaucoup de recherches et je ne trouvais rien de satisfaisant. J’ai donc décidé de me lancer avec l’aide d’un laboratoire français.

J’avais un cahier des charges très précis. Je voulais des produits :

• - Efficaces, avec de vrais bénéfices comme c’est le cas avec la fleur de Polynésie qui s’appelle le « Ginger Shampoo » mélangée au monoi. Nous sommes les seuls à l’utiliser.
• - Qui sentent bon... souvent un vrai problème dans le bio.
• - Que les produits soient labellisés Ecocert et soient sans sulphate, silicone et paraben.
• - Que le packaging soit recyclable mais aussi joli et agréable au toucher.
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  La gamme est volontairement courte pour une utilisation simple et qui convienne à nos vies actives : il y a 3 shampoings, un démêlant, un sérum, un masque.  Nous avons aussi développé un shaker pour pouvoir faire ses propres mélanges et créer chez soi le rituel que nous avons mis au point.
   

J’ai mis 3 ans à faire les essais et recherches avec le labo et on a démarré en 2016 à Londres avec Net-à-Porter, Harrods et le salon DryBy (à côté de Regent Street). Maintenant on est aussi chez Blue Bird, Fenwick…

Et à Paris au Bon Marché.  

L’AVENTURE ENTREPREUNEURIALE...

J’ai toujours voulu être entrepreneur. Avant d’être mannequin je voulais être styliste comme ma maman. Ce que j’aime le plus c’est créer. Par contre le côté business c’est clairement pas mon truc, même si à ce stade je suis obligée de tout faire !

On est en mode start up, mais nous devrions bientôt être plus nombreux (actuellement nous sommes 3).

MES CONSEILS POUR SE LANCER

Bonne chance !

Plus sérieusement : ne jamais rien lâcher, être persévérant et entêté.

ETRE UNE FEMME DANS LE BUSINESS

C’est à double tranchant surtout moi épouse de joueur de foot et ancien mannequin… Je me bats contre pas mal d’a priori, en particulier dans le business en effet.

Par contre entre les femmes entrepreneurs j’ai constaté qu’il y avait une solidarité géniale. Je me suis d’ailleurs fais pas mal de copines qui comme moi ont monté des business.

LES SACRIFICES QUE L’AVENTURE M’A DEMANDE 

Ne plus voir mes enfants. Et j’ai réalisé qu’il fallait que cela change.

QUELQUE CHOSE À REFAIRE

J’ai appris tellement déjà ! Et évidemment beaucoup de mes erreurs. Notamment sur la nature humaine car je suis quelqu’un de spontané et généreux et cela m’a parfois joué des tours... Aujourd’hui je sais mieux m’entourer et à qui faire vraiment confiance.

MES CONSEILS DE WORKING MUM POUR CONJUGUER VIE PRO. ET VIE DE FAMLLE

Depuis la rentrée j’ai décidé de me « réapproprier » le rôle de maman en étant beaucoup plus présente à la maison et auprès des enfants. Donc plus de nounou et c’est moi qui gère de nouveau la cuisine et les courses (mais j’adore cela : c’est essentiel pour moi). Et j’ai ma sœur qui m’aide.

J’ai envie de tout reprendre en main sans faire de compromis : ma famille et ONIRA. Je suis l’aînée d’une famille de 9 enfants donc en même temps pour moi cela ne me paraît pas insurmontable ! Mais il faut une sacrée organisation ; peu de place pour l’improvisation.

MA PLUS GRANDE FIERTE

J’ai eu une idée et je lui ai donné vie. Je suis allée jusqu’au bout de ce que j’avais en tête. Et surtout je suis autodidacte, il a fallu que je me fasse confiance. J’ai voulu baisser les bras une dizaine de fois au moins. Mais mon mari était là pour me dire de ne rien lâcher et de continuer l’aventure.

Je n’ai pas d’investisseurs, tout est financé sur nos fonds propres. Donc j’ai une pression énorme. Ce n’est pas un hobby c’est vraiment un business qui me tient à cœur, parce que je suis convaincue de la nécessité d’utiliser des produits sains pour son corps. Travailler et me réaliser professionnellement est aussi une nécessité pour mon équilibre. 

MODE CONNECTE 24h/24 

OUI ! Même si pour la première fois au mois d’août j’ai déconnecté, mais j’avoue que lâcher mon portable n’est pas une évidence !

ENFANT JE REVAIS... 

... D'être styliste comme ma maman. J’adore la mode depuis toujours.

LES PROCHAINES ETAPES

Booster la distribution ailleurs qu’au UK, un peu partout en Europe et aux US. Et puis ouvrir un salon – SPA ONIRA, dédié aux soins pour les cheveux à Paris et Londres.